Ce DLC contient un Chasseur, deux armes et un outil :
- Capitaine Laffite (Chasseur)
- Gloire en cavale (Terminus)
- Dérivation de poing (Scottfield Lutteur)
- Myxine bronze (grenades suffocantes)


Les crabes l'ont attaqué en premier. Ils pincèrent la chair la plus tendre et la mâchèrent de leurs mandibules malades. Il roula sur des coquillages tranchant, alors qu'un oursin lapa la bile grâce aux épines de sa bouche. Tous les êtres de marée basse traversèrent le marais pour participer au démembrement. Au-dessus de lui, le ciel était pur, l'eau était profonde, et le destin de tous les noyés inonda ses poumons de boue.

Le temps n'existait pas pour Burman Laffite sur la Terre des morts, et son tourment dura éternellement. Les souvenirs firent surface, coulèrent, puis resurgirent alors qu'un scarabée béhémoth lui grignota la colonne vertébrale :

il fut jeté par-dessus bord quand il était bébé. La lampe d'un bateau à vapeur éclaira sa chair d'enfant, envahie de parasites. Il passa son enfance sur les docks, dans les entrailles de poissons jusqu'aux genoux, battu dans chaque saloon de La Nouvelle-Orléans. La guerre civile. Caché sous un drapeau des rebelles. Des chevaux décapités par des boulets de canon. L'Union Navy. Une explosion, abandonnant le Housatonic. Révélant une sécession ratée. Un mariage raté. Un rôle de père raté. Et au final, un capitaine de bateau raté. Maudit sur le plus mort des lits marins.

Dans ses poumons grouillait un royaume de boue. Il le garda en vie, tandis que d'énormes crustacés avalaient et régurgitaient ses morceaux. L'esprit du Delphine se moqua de lui sous la brise.

« Comment oses-tu m'abandonner ? » lui demanda le vent.

Le Capitaine Laffite voulut lui présenter ses excuses, mais il n'avait plus de langue avec laquelle parler.

Sa vie commença par un sauvetage, et c'est ainsi qu'elle se terminerait aussi. Une âme damnée croisa son chemin. Elle récupéra sa tête des bras d'une étoile de mer, lubrifia son système nerveux et la recousit à sa place. L'esprit du Capitaine Laffite se morcela à travers ses organes en décomposition, le rendant dix fois plus vivant ou complètement mort.